dimanche 14 janvier 2007
Je suis venu passer la fin de semaine chez moi, revoir ma fille, revoir mon chum, revoir la ville. Mon chien, ma chatte. À peu près dans cet ordre là.
Je suis parti samedi matin aux petites heures pour me rendre à l'aérogare. Désormais grand habitué des autobus de la ville, j'étais bien déterminé à m'y rendre sans qu'il m'en coûte un sous : j'ai ma passe après tout, dans la pochette de mon sac à dos, bien rangée. Le soir d'avant, je me rends sur le site Web du réseau d'autobus, je tape l'heure de mon vol et j'ai le trajet à suivre. Un seul autobus, ciel que c'est simple...
Comme je dois quand même me réveiller très tôt, je ne prends aucun risque. Je programme mon Palm qui constitue mon réveil habituel. Je programme aussi mon cellulaire pour qu'il trompettine à la même heure. Deux réveils valent mieux qu'un. Je dors donc tranquille et tout ça sonnne comme prévu une demi-heure avant que l'autobus ne passe. Je me prépare sans même rusher, je descends dans la rue tranquille. Il est 5h45 et il est tombé une fine neige. Les roues de ma valise font comme des rails de chaque côté de mes pas.
Calvert! Mon vol est à 6h45 et au lieu de prévoir être là une heure avant, j'ai tapé l'heure du vol, crisse de môron, d'épais de ciboire de con. Même pas une heure avant le départ et je suis là la contempler les tites-roues de ma tite-valise dans la maudite neige à marde.
D'où est sorti ce taxi, j'en ai pas la moindre idée mais toujours est-il qu'il passait. Je lui fait signe (genre la valise au bout des bras en hurlant) et comme s'il se doutait de quelque chose, il tourne de bord dans la rue et se stationne direction sud, direction aérogare.
Le reste de l'histoire est prévisible : je vous ai déjà donné le punch puisque je vous ai dit que je m'étais rendu à destination. De justesse quand même.
jeudi 22 mars 2007
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