mardi 30 janvier 2007
Le bureau a la particularité d'être éloigné des restos donc tout le monde y bouffe dans une grande salle commune, si commune qu'on l'appelle la salle à manger.
Les premiers jours, je n'y ai pas pensé et je me suis assis machinalement avec les quelques personnes dont je réussissais à me souvenir des noms. Je n'ai pas pensé - j'y arrive - que quand on commence à s'asseoir à un endroit, on y reste.
Après une semaine, imaginez que j'aurais décidé de changer de place. Tout d'abord, je me serais assis avec ceux dont je ne connais pas encore les noms et ils auraient été blessés que je ne souvienne pas de leurs noms après une semaine. Ou ils m'auraient trouvé idiot, ce qui n'est pas plus souhaitable.
Et les autres. Les autres, dont je me souviens du nom, se seraient sentis trahis, abandonnés et auraient conclu que je les trouvais plates.
Le bilan : Je me serais retrouvé assis à perpet. avec une gang dont je ne connais pas les noms en me faisant mitrailler du regard par ceux dont je connais les noms.
J'ai choisi la sécurité. Après bientôt un mois, je dois me résigner que je resterai assis à cet endroit jusqu'à ma retraite. Je souris en passant à ceux dont je ne connais pas les noms, juste au cas des fois que la chicane pognerait à ma table. On ne sait jamais.
Au fait, il me vient un terrible doute tout à coup. Et si j'avais pris la place de quelqu'un d'autre?
jeudi 22 mars 2007
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