vendredi 23 mars 2007

36. Quand la chance tourne

vendredi 23 mars

La semaine dernière, je brunchais avec une nouvelle amie qui trouvait que j'avais beaucoup de chance. Pas juste être chanceux, mais une vraie chance au sens le plus crasse du mot, dans le genre de chance de l'expression " la chance pendue au cul ".
Et c'est vrai, que vu comme ça, je me trouvais plutôt chanceux, de ce type de chance là. Du coup, je me suis acheté un billet de loto. Je me souviens quand même avoir eu un curieux frisson quand elle m'a dit ça, car tout le monde sait bien que la chance, la vraie chance, c'est un nuage éphémère dans lequel on marche pour quelques jours.
Et bien il est vraiment passé. La chance est partie, le nuage est resté. Bien campé juste au-dessus de ma tête.
Ça a commencé par les pantalons qui ont tenté de dégringoler jusqu'en Australie. Les freins de l'auto. Le téléphone de l'ex. Pis hier, j'ai perdu vingt piasses juste comme ça. L'ex s'acharne et n'a pas trouvé drôle ma réflexion sur les ex en général, d'où le déménagement de mon blogue ici qui est devenu un blog, soit dit en passant.
Je ne veux pas me servir de mon blogue pour cracher du venin à droite et à gauche. D'abord, ce ne serait pas amusant du tout et je sais très bien que quand on prend une position négative par rapport aux choses, on s'y enlise immanquablement. (J'ai l'image d'un homme dans la position du lotus sur une mare de sables mouvants et je vous la partage. Tiens.)
Bon, je m'habille et je fais mon petit bagage pour une fin de semaine à Montréal. Réunion. Sortie. Magasinage.

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