Derrière moi, deux couples. J'en aperçois un du coin de l'oeil, je n'ose pas me retourner pour regarder l'autre, c'est-à-dire celui qui est juste derrière moi.
Les deux gars sont des copains. Celui que je vois est dans la cinquantaine. Maigrichon. Il doit fumer c'est certain. Ils sont tous les deux assis côté hublot. Entre eux, les deux filles, beaucoup plus jeunes. L'écart d'âge a quelque chose d'indécent.
Tous les quatre, ils forment une bande d'abrutis notoire.
Au rayon de la connerie, ils n'en manquent pas une. Ce sont les gars qui mènent le flot d'absurdités qui se déverse dans mes oreilles. Les filles se marrent comme si elles venaient de se piquer à l'acide et en redemandent, ce qui a pour effet d'encourager les deux crétins.
Je vous lance tout ça en vrac :
Crétin # 1 : J'ai chaud, je crois que j'va ouvrir la vitre.
Filles : (Elles rient à s'en fendre la luette.)
Crétin # 2 : Ouvre les juste un ti-peu pour pas faire rentrer les mouches.
Filles : (Elles se fendent la luette.)
Commandant : Nous volerons aujourd'hui à une altitude de 33 000 pieds.
Fille # 1 : Hein? Comment ça? Quand on est allé, on volait à 28 000 pieds.
Crétin # 1 (qui se sent interpellé par le commentaire) : Ben, c'est comme prendre la 20 ou la 40 pour aller à Québec.
Fille # 1 : Hannnnn...
Crétin # 2 : T'nez vous ben les filles, on rentre dans les nuages.
Filles : Hannnnn...
Crétin # 1 : Heille, c'est la grosse tempête de neige dewors.
Filles : (désintégration de la luette)
Et ça continue comme ça jusqu'à l'atterrissage où Crétin # 1 essaie de deviner à quelle porte l'avion va se garer. Je vous épargne tout ça.
mercredi 16 mai 2007
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