Rien à voir avec le cap des cinquante ans, vraiment pas, je vous le jure. Mais ce fut l'occasion de passer une belle fin de semaine avec mes filles et de faire plein d'affaires qui faisaient leur affaire. Comme de regarder des vieilles cassettes vidéo VHS de leur enfance. On s'était couchés vers les 4h du matin alors moi je m'étais dit que ça dormirait jusqu'à 2h de l'après-midi, minimum. Ben non, c'était debout à 9h du matin et ça voulait voir des vieilles cassettes VHS. C'était pas prévu évidemment mais on s'est retrouvés tous les trois, quatre avec le chien, dans le lit à regarder des cassettes. Ce qui était vraiment pas prévu, mais tellement prévisible, c'est que tout le monde sur les cassettes aurait 20 ans de moins. Moi inclus. Cheveux longs, noirs, frisés. La face en coin de porte, 30 livres de moins au bas mot.
Les disparus sont réapparus. Mon beau-père, mon père. Ils étaient plus jeunes, mais ils étaient comme je les avais connus. Enjoués, rieurs.
Puis ma mère. Dans la vidéo, elle jouait le rôle d'une femme plus jeune, alerte dans sa cuisine, cinglante avec ses commentaires toujours bien placés, coquette aussi. Rien à voir avec celle qui vit toujours là-bas et qui s'accroche aux bribes de souvenirs que le brouillard de son cerveau veut bien lui relâcher en de trop rares occasions.
J'y avais pas pensé avant de regarder les vidéos avec mes filles, mais c'est pas les souvenirs de ceux qui sont partis qui dérangent le plus. C'est ben pour dire, hein?
lundi 30 mars 2009
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