Je suis allé prendre une bonne marche du samedi matin avec mon chien dans les bois derrière la maison. Le ruisseau qui passe derrière est en dégel, les canards sont revenus. On les voit de la cuisine, du petit balcon aussi. On les voit seulement quand la neige est basse comme à ce temps-ci de l'année, et quand les herbes ne sont pas trop hautes, comme quand elles sont recouvertes de neige basse comme à ce temps-ci de l'année. Enfin, vous comprenez l'idée. Plus tard, quand la neige sera fondue, que les herbes auront repris du volume, on entendra les canards mais on ne les verra plus à moins de se rendre au ruisseau ou à l'étage d'où on continue de voir le ruisseau (et les canards, par ricochet).
Je me souviens d'un canard qui était dans mon premier livre de lecture à l'école. Je ne sais pas pourquoi il faisait coin coin. Je les écoutais ce matin, et je suis convaincu qu'ils font mînque, mînque, rien à voir avec des coin-coin. Je me disais même que s'il y en avait un qui s'aventurait à faire coin coin dans le petit ruisseau derrière ma maison, les autres lui donnerait sûrement une volée à la récréation pour le remettre sur le droit chemin. Je crois qu'ils seraient tous sous le choc s'ils apprenaient que dans les livres de lecture de la première année à l'école, les enfants apprennent qu'ils font des coin-coin pour tout et pour rien.
samedi 14 mars 2009
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