jeudi 23 septembre 2010

160. Un peu de sérieux quand même...

Ça fait un peu bizarre de me réveiller à l'heure où je vais habituellement me coucher. Ma la nuit a été bonne et le sommeil très récupérateur.
La réunion à laquelle je participais devait commencer à 9h30 mais je ne le savais pas. Sans l'avis de mes collègues, je me serais pointé vers 9h29, mais nous y étions une heure à l'avance, ce qui est fort heureux car nous avons commencé vers 9h10 : tout le monde était déjà là alors le président a annoncé que nous commencerions plus tôt. Du jamais vu pour moi.
Je me sens un peu con de ne pas toujours comprendre ce qui se dit. Les discours - car chaque intervention est véritablement un discours - commencent invariablement par des remerciements aux hôtes, aux organisateurs, au cuisinier, et j'en passe. Ensuite viennent des commentaires encore plus élogieux de ceux qui ont rédigé les textes que nous devons examiner. On fait un usage abondant d'acronymes - c'est là où ils me perdent : entre le SNIP et le SNAP, moi je snappe.
Déjà que je suis perdu, toutes les interventions sont ponctuées de "bien entendu" et de "bien sûr" et de "évidemment", ce qui me ramène constamment à mon ignorance.
Mais la réalité même de ces éducateurs me dépasse à un point qui dépasse l'entendement. Les uns n'ont pas été payés depuis deux ans, les autres n'ont aucune éducation, la plupart tentent de baisser le ratio enseignant-élève au-dessous de 100...

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