La semaine dernière, quand j'ai dû apporter ma bagnole chez un spécialiste parce qu'on avait versé je-ne-sais-trop quelle cochonnerie dessus, le commerçant m'avait fait un commentaire que j'avais trouvé insignifiant : Ahh ces bandits, ils savant toujours quelle auto choisir. C'est vrai que la Tercel 1982 de mon voisin n'avait pas été vandalisée, mais quand même.
J'arrive d'une superbe fin de semaine à Montréal où c'était carrément l'été. On sait bien qu'à Montréal, rien n'est plus encombrant qu'un auto alors j'avais pris soin de me stationner sur une rue tranquille, après avoir décodé tous les messages secrets que la ville affiche pour déterminer si j'avais bien le droit de me garer pour deux jours à cet endroit. Malgré mes précautions, je m'attendais à un billet de stationnement comme ça m'arrive souvent. Au lieu d'un billet, mon auto avait reçu un coup de botte, ou je ne sais quoi, juste pour y faire un petit dommage pas bien grave, juste pour écœurer. Et le commentaire du commerçant m'est revenu : les bandits savent choisir.
La morale de cette histoire : pour vivre tranquille aujourd'hui, mets une couche à ton chien après la brunante et si ta bagnole se fait un peu remarquer, laisse-la dans ton garage.
...
C'est un peu chiant tout ça, mais ce qui est encore plus chiant, c'est que tout ça semble bien normal. Depuis qu'il m'est arrivé ces incidents - on s'entend que celui de Montréal n'est pas relié aux deux autres - j'en ai parlé à droite et à gauche pour réaliser que tout ça frise le normal. Tout le monde connaît un endroit « où il ne faut pas aller » et tout le monde sauf moi savait qu'à moins d'être propriétaire d'une Tercel 1982, on ne laisse pas sa bagnole coucher dehors.
J'en apprends des affaires moi là là...
lundi 5 avril 2010
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