jeudi 8 avril 2010

142. Scandale

Hier soir, une petite fringale m’a fait descendre au bistro de l’hôtel où je logeais. Comme j’étais seul, je me suis assis au bar. Par la suite, des amis sont arrivés, une connaissance s’est jointe au groupe, j’y suis resté plus de trois heures, après avoir mangé, bien entendu, et je vous épargne le reste. Là n’est pas le sujet.

Pendant que j’étais assis au bar, après que les amis se soient joints à moi et que j’eus invité cette vieille connaissance à se joindre à nous, les trois écrans plats traitaient du sujet du jour. Tables rondes, panels d’experts, personnalités consultées et tout et tout.

Moi je suis bien d’accord pour qu’on traite des nouvelles dont on veut bien traiter, dans la mesure où ça intéresse son auditoire, même si ça ne m'intéresse pas particulièrement.

Cependant.

Quand je vois Bill Clinton, moi je le vois à quatre pattes devant la Monica effourchée sur le pupitre du bureau ovale. Je vois un cigare. Au rang des situations embarrassantes, disons que Bill détient, encore à ce jour dans mon esprit, la palme.

Et pourtant.

On paie des milliers de dollars pour écouter ce bozo dans des clubs très sélects. On achète ses livres. On l’interviewe.

Mais on fait des tables rondes pour savoir si Tiger Wood peut encore jouer au golf après avoir trompé sa femme. Oh le gros vilain.

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