Levée du corps à 6:15, en route vers l'aéroport à 6:30. Arrivée à l'aéroport à 7:00, envolée à 8:05, atterrissage à 9:05. De là, je vais directement chez le marchand de peinture, j'achète ce qu'il me faut pour les murs du sous-sol que j'ai brillamment préparés avant de partir, sablés, lavés et tout et tout. Vers 10:00, je m'y mets, le tout est fini vers midi, un peu d'épicerie, une marche avec le chien Gaston, une sieste.. Oh mais attendez, qu'est-ce que me dit l'agent au comptoir? Le vol est retardé? QUOI? 6 heures d'attente? Et mon sous-sol? que j'ai envie de lui dire. Et mon chien Gaston? T'en fais quoi? Il va rien comprendre lui de ce retard? Et ma petite vie toute planifiée avec la petite sieste essentielle du samedi après-midi? Pour un moment, je pense qu'elle blaque. Quand elle me remet un coupon de 8$ pour manger pendant les 6 heures d'attentes, je suis certain qu'il va me sortir un caméra cachée et que l'équipe de tournage va crier "Surprise". Elle ajoute, comme pour me ramener à la réalité : Votre coupon, si vous achetez pour moins que 8$, vous pouvez pas ravoir la monnaie. Là je lui demande de répéter, pour être certain qu'elle me réveille comme il faut.
Et là je me souviens tout à coup du temps où les tempêtes l'hiver annonçaient la fermeture des écoles, une journée de congé non-planifiée, comme une journée qui s'ajoute à votre vie et que vous-pouvez-en-faire-n'importe-quoi. Je pense que je vais pouvoir lire, écrire, j'ose même penser que je vais pouvoir rien-faire-du-tout, luxe suprême.
Je parie que mes murs de sous-sol seront encore là demain, aussi prêts demain qu'ils l'étaient aujourd'hui.
samedi 17 avril 2010
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