Bonnes gens, avant de prendre ami, emmenez-le à l'épicerie.
J'en arrive et je m'étonne toujours un peu de constater à quel point la manipulation du charriot révèle le tempérament des personnes qui les conduisent.
Il y a ceux qui laissent leur charriot à l'angle de deux allées et qui congestionnent toute la circulation de l'épicerie. Ceux-là sont des égo-centristes indépendants à qui le monde appartient et qui ne feront pas un pouce pour vous dépanner si vous êtes dans la merde. Passez.
Il y a ceux qui prennent toute l'allée. Ils ne circulent ni à droite, ni à gauche. Ils avancent et vous vous tassez machinalement pour le charriot royal et la majesté qui y est accrochée puissent passer. Vous vous retenez pour ne pas faire une courbette et le baise-main. Abstenez-vous, à moins de souffrir d'une forme de masochisme social médiéval.
Il y a ceux qui parlent à leur cellulaire, mais on les retrouve également sur la route et sur les trottoirs. Je passe.
Il y a ceux qui conduisent n'importe comment et qui heurtent tout ce qu'ils trouvent sur leur passage, incluant les autres charriots et vos talons. Dans la vie, comme amis, ce sont des personnes qui heurtent tout ceux qu'ils trouvent sur le chemin et qui vous collent aux talons.
Avis : Jeune homme au mitan de la vie, ou sur la pente descendante mettons, cherche conducteur de charriot qui garde la droite dans les allées et qui, à défaut d'avoir la vue périphérique, joue suffisamment bien du globe oculaire pour respecter son prochain à l'épicerie.
dimanche 13 juin 2010
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