samedi 7 février 2009

102. La veille du départ

Il me reste deux soirs ici et je me prépare mentalement de la même façon que ça fait un an que je raconte que j'ai cinquante ans. Quand le moment arrive, le choc est moins brutal.
J'écoute un poste de radio qui joue une petite musique pour te faire manger du sable tellement tu deviens obsédé à l'idée de devoir te plonger la sandale dans de la grosse neige sale. L'auteur devrait être traîné en justice pour avoir incité des auditeurs au suicide.
Je suis allé à la plage cet après-midi et j'ai fait une longue marche. Je me traînais la gougoune comme un condamné à perpétuité qui a sa dernière chance d'aller prendre une bière avec ses potes. Il faisait même pas beau. Mais maudit qu'il faisait beau.
Ça se pourrait tu que je suis pas fait pour l'hiver moi là?

1 commentaire:

Bernard a dit…

Moi non plus, je ne suis pas fait pour l'hiver. Départ dans 3 semaines pour mettre les deux pieds dans sable.