jeudi 24 février 2011

178. Olive ou Oliva?

À force d'avoir le nez collé dedans, on ne voit que ça. Même si on est loin d'être les plus égocentristes des nords-américains - pour ne nommer personne - on a quand même encore du chemin à faire.
Hier, sur la grande place, une bande de jeunes se pratiquait à faire une danse qui aurait pu être folklorique mais qui ne l'était peut-être pas tant que ça. Le chorégraphe gueulait et faisait recommencer et recommencer toujours sur les mêmes trois ou quatre notes de musique, qu'il faisait recommencer aussi à chaque fois que la troupe n'était pas à la hauteur de ses attentes. Comme dans toutes bonne troupe, les autres se pratiquaient dans les coulisses, dans ce cas tout simplement un peu à l'écart. Ça m'a rappelé mes filles qui pratiquaient leur spectacle de ballet. Sauf qu'ici, c'était en majorité des garçons qui attendaient pour faire leur numéro. Deux gars pour une fille, je dirais.
Au Canada, trouver un gars pour les troupes de danse, c'est comme demander à une classe d'adolescents de lever-la-main-ceux-qui-sont-fifs.
* * *
Ce matin, je me suis réveillé avant l'autre. À force de téter sur le même café, je commençais à trouver le temps long et j'ai entrepris de faire un mot-croisé. "Popeye's wife", c'est pas compliqué. J'ai écrit : O - L - I - V ... et là, je me suis demandé si elle s'appellerait pas Oliva? Berthe, Bertha. Marthe, Martha. Olive, Oliva? Quand l'autre s'est entr'ouvert un oeil, signe d'un réveil imminent, je lui ai demandé le nom de la femme de Popeye. Ça l'a réveillé complètement.
On ne connait de la culture que celle qu'on a vécu.

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