mercredi 23 février 2011

177. Sin complicaciones

Certains diraient que c'est un état végétatif. Moi je dis que c'est la belle vie, facile, pas compliquée.
Une belle surprise nous attendait : les portes-fenêtres s'ouvrent et disparaissent complètement dans le mur, laissant pénétrer le soleil et la brise goulument. On les a ouvertes et on ne les a plus jamais revues. On vit pratiquement dehors.
À date, les journées sont fort simples, ce qui risque d'en inquiéter plus d'un. On se réveille quand on est réveillés. Café, fruits, croissants devant l'océan. À l'occasion, on voit passer un bateau de touristes, bondé, projetant la voix nasillarde d'un guide qui doit bien parler dans trois ou quatre langues pour plaire à tout le monde. Ce qu'ils vont en avoir des choses à raconter.
Puis le calme revient. Une lampée de café. Ensuite vient la plage, ou la piscine, ou les deux. Puis la siesta, compromis fort acceptable à mon avis pour se donner l'illusion de s'immerser dans la culture locale. Lecture au soleil, puis balade dans la ville, question de faire des provisions. Hier, on a échappé un sac. Tout de suite, un taxi est arrivé. Taxi amigos? No gracias. Une autre bagnole s'approche clinquebardant, et nous offre un sac pour doubler celui qui s'est déchiré. Gracias, muchas gracias! Sont fins les Mexicains.
Puis re-siesta, un peu de lecture, un sudoku si j'en ai envie. Un café aussi. Petit souper bien arrosé sur la terrasse avec ce qu'on a ramené des emplettes de l'après-midi. Pas encore mis les pieds dans un resto, quelle honte. L'avantage, c'est qu'on a toujours la meilleure table et que les voisins sont pas dérangeants. Et une vue imprenable sur le coucher du soleil.
Faudrait bien que je sorte le petit guide avec toutes ces choses à faire et à voir ici. Mais je suis très occupé à ne rien faire et mes yeux fonctionnent déjà à plein régime. En fait, il est où ce guide?

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