D'aucun disaient que la mer me manquerait alors que ce sont les arbres qui se sont imposés comme un must dans mes réflexions sur l'achat d'une prochaine maison. Comme quoi on sort le gars de la forêt mais.. vous connaissez le reste. J'étais donc allé voir de ces nouveaux développements résidentiels, question d'acheter maintenant et d'emménager au printemps. Mais j'en ai fait mon deuil vite car j'ai réalisé qu'il n'était pas question que j'aille m'établir dans un coin sans arbres, comme les sont tous les nouveaux quartiers de ma ville (et d'ailleurs probablement). J'avais une certaine appréhension aussi des tricycles qui jonchaient ces belles rues neuves, considérant que ma contribution à la société était chose faite et mécaniquement impossible de toute façon. Je me promenais donc dans des coins plus anciens de la ville quand j'ai déniché le quartier idéal. Des grands arbres adultes, de gentilles vieilles dames en train d'arroser leurs plate-bandes, de chiens qui tirent leurs maîtres à la retraite. J'ai contacté un agent en lui disant de m'aviser quand il y aurait quelque chose à vendre dans le coin, chose qui ne s'était pas produite depuis trois ans, semblait-il. Je n'étais pas pressé.
Comme je crois au destin - c'est mon seul défaut spirituel - j'ai attendu et l'occasion s'est présentée la semaine dernière. Des gens qui ne quittent pas avant le printemps, comme je le souhaitais. L'emplacement est parfait pour moi. C'est un townhouse des années quatre-vingts. La Saw Mill Creek et la piste cyclable qui la longe sont en boni. C'est à 5 minutes de mon travail et à deux pas de la rue Bank. Avant tout, il y de grands arbres à l'arrière. J'espère que les voisns seront pas trop chiants
lundi 22 octobre 2007
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